Le constat

La précarité économique et sociale impacte directement le bien-être, le développement et l’intégration sociale des enfants. Ces difficultés sont encore plus marquées pour ceux qui vivent au sein de familles monoparentales, confrontées à un cumul d’obstacles et à un fort isolement, limitant leur accès au soutien et aux ressources disponibles. Ce manque d’inclusion sociale touche également les enfants bénéficiant d’une mesure de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), dont le nombre ne cesse d’augmenter depuis 10 ans en France (DREES 2025). Ces derniers, en plus de la pauvreté, cumulent d’autres difficultés : un isolement relationnel important, un manque de repères, un déficit affectif, et parfois des problèmes de santé physique et/ou psychique. Leurs parcours souvent complexes et difficiles, fragilisent leur confiance en eux, leur capacité à entrer en lien et à le rester, ainsi qu’à s’intégrer durablement dans la société. De plus, le passage à l’âge adulte constitue une étape critique : près d’un jeune sur deux quittant l’ASE à 18-19 ans se retrouve sans emploi, sans formation ni études, contre 15 % dans la population générale (INJEP, 2023). Aujourd’hui, on estime qu’un jeune SDF (-25 ans) sur quatre est un ancien enfant placé.  
 
Dans ce contexte, la présence d’un adulte bénévole de confiance (parrain, marraine ou mentor) joue un rôle essentiel pour : 

• favoriser son développement cognitif, émotionnel et psychosocial.
• offrir à son filleul l’opportunité de sortir de son quotidien en partageant des moments de qualité à travers des sorties et des activités culturelles, de loisirs ou liées à son insertion socio-professionnelle ;
• l’aider à s’ouvrir au monde, à découvrir de nouveaux lieux, de nouvelles activités et à faire des rencontres enrichissantes ;
• le soutenir dans ses projets scolaires, professionnels ou personnels, en l’aidant à prendre confiance en ses capacités, tout en prévenant les situations de mal-être et en identifiant les éventuels signaux d’alerte ;